Un article un peu
particulier puisqu'il ne s'agit pas ici de commencer par le
commencement en débutant par la première saison d'une série qui en
contient dix, mais par la dernière. Et encore ! Pas dans sa
forme complète constituée de dix épisodes. Les six premiers étant
consacré aux vampires sous le titre Red Tide
et les quatre dernier aux extraterrestres et autres OVNIs sous celui
de Death Valley.
Non, plutôt en m'intéressant à ceux-ci. Parce que j'ai toujours
préféré les petits hommes gris aux vampires et que le format
évalué à une durée totale approchant les cent-soixante minutes
(quarante par épisode environ) est plus proche de celui qui me
convient que ces séries à rallonge qui n'en finissent pas
(exception faite de X-Files
dont j'espère toujours l'arrivée prochaine d'une hypothétique
douzième saison). L'une des particularités de cette dixième saison
est d'avoir donc été partagée en deux parties pas vraiment égales
dont les sujets n'ont absolument rien en commun et laissent tout
loisir au spectateur d'assister aux deux récits ou de n'en choisir
qu'un sans être contraint de regarder le second. Autre particularité
de Death Valley,
sa chronologie. Se penchant sur d'authentiques événements tournant
autour d'abductions, de disparitions, de crash de soucoupe volante
dans le Nouveau-Mexique à l'époque où Dwight D. Eisenhower était
le président des États-Unis mais également sur de tout autres
événements beaucoup plus récents et nettement plus farfelus.
Quatre épisodes qui s'avèrent donc eux-mêmes divisés en deux
parties bien distinctes. À changement d'époque, passage du noir et
blanc à la couleur. Plutôt que de consacrer deux épisodes à la
période située au beau milieu des années 50 et les deux derniers
inscrits dans notre époque, le choix du Ryan Murphy se porte sur une
méthode un peu différent...
Soit,
scinder chacun des épisodes en deux parties. Ce qui, au début,
s'avère étonnant. Au point qu'à l'issue de la première moitié du
premier épisode (qui est donc en fait le septième de la dixième
saison, vous suivez?), le spectateur aura sans doute l'impression de
vivre en direct un Bug
vidéo. Comme si s'étaient invités les personnages d'une série
pour adolescents attardés. Mais avec un peu de patience, c'est à
dire tout de même cinq bonnes minutes, on comprend que l'on est bien
toujours au centre de cette histoire d''invasion extraterrestre pas
tout à fait différente de celles que nous servent parfois les
scénaristes. Car ici, il est question de survie. Celle d'une race de
créatures humanoïdes venues d'ailleurs qui pour survivre sur Terre
sont contraintes de donner naissance à des hybrides afin de
supporter les virus qui pullulent sur notre planète. Des mères (et
des pères !!!) porteuses humaines, condamnées à ne plus leur
servir que d'incubatrices ! Le rapport entre les événements du
présent et ceux du passé ? Un document signé par contrainte
de la main même du président Dwight D. Eisenhower un demi-siècle
auparavant. Quatre épisodes pour une durée de deux heures et demi
environ, cela peut paraître court mais s'avère cependant en théorie
suffisant pour ce qui aurai pu n'être finalement qu'un long-métrage.
Malheureusement, le sentiment d'un travail exécuté à la
''vas-vite'' est réel. Car si le sujet peut s'avérer à l'origine
fort passionnant en mêlant faits-divers authentiques et événements
créés de toute pièce pour la série, il s'avère par contre
difficile de s'enflammer pour cette histoire fantastico-politique
versant à intervalles réguliers dans la science-fiction dystopique
moderne et dans laquelle on assiste au retour de l'actrice Sarah
Paulson qui était absente de la saison précédente ainsi qu'à la
présence de l'acteur Neal "Desperate
Housewives"
McDonough...