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lundi 13 décembre 2021

American Horror Story : Death Valley de Ryan Murphy (2021) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Un article un peu particulier puisqu'il ne s'agit pas ici de commencer par le commencement en débutant par la première saison d'une série qui en contient dix, mais par la dernière. Et encore ! Pas dans sa forme complète constituée de dix épisodes. Les six premiers étant consacré aux vampires sous le titre Red Tide et les quatre dernier aux extraterrestres et autres OVNIs sous celui de Death Valley. Non, plutôt en m'intéressant à ceux-ci. Parce que j'ai toujours préféré les petits hommes gris aux vampires et que le format évalué à une durée totale approchant les cent-soixante minutes (quarante par épisode environ) est plus proche de celui qui me convient que ces séries à rallonge qui n'en finissent pas (exception faite de X-Files dont j'espère toujours l'arrivée prochaine d'une hypothétique douzième saison). L'une des particularités de cette dixième saison est d'avoir donc été partagée en deux parties pas vraiment égales dont les sujets n'ont absolument rien en commun et laissent tout loisir au spectateur d'assister aux deux récits ou de n'en choisir qu'un sans être contraint de regarder le second. Autre particularité de Death Valley, sa chronologie. Se penchant sur d'authentiques événements tournant autour d'abductions, de disparitions, de crash de soucoupe volante dans le Nouveau-Mexique à l'époque où Dwight D. Eisenhower était le président des États-Unis mais également sur de tout autres événements beaucoup plus récents et nettement plus farfelus. Quatre épisodes qui s'avèrent donc eux-mêmes divisés en deux parties bien distinctes. À changement d'époque, passage du noir et blanc à la couleur. Plutôt que de consacrer deux épisodes à la période située au beau milieu des années 50 et les deux derniers inscrits dans notre époque, le choix du Ryan Murphy se porte sur une méthode un peu différent...


Soit, scinder chacun des épisodes en deux parties. Ce qui, au début, s'avère étonnant. Au point qu'à l'issue de la première moitié du premier épisode (qui est donc en fait le septième de la dixième saison, vous suivez?), le spectateur aura sans doute l'impression de vivre en direct un Bug vidéo. Comme si s'étaient invités les personnages d'une série pour adolescents attardés. Mais avec un peu de patience, c'est à dire tout de même cinq bonnes minutes, on comprend que l'on est bien toujours au centre de cette histoire d''invasion extraterrestre pas tout à fait différente de celles que nous servent parfois les scénaristes. Car ici, il est question de survie. Celle d'une race de créatures humanoïdes venues d'ailleurs qui pour survivre sur Terre sont contraintes de donner naissance à des hybrides afin de supporter les virus qui pullulent sur notre planète. Des mères (et des pères !!!) porteuses humaines, condamnées à ne plus leur servir que d'incubatrices ! Le rapport entre les événements du présent et ceux du passé ? Un document signé par contrainte de la main même du président Dwight D. Eisenhower un demi-siècle auparavant. Quatre épisodes pour une durée de deux heures et demi environ, cela peut paraître court mais s'avère cependant en théorie suffisant pour ce qui aurai pu n'être finalement qu'un long-métrage. Malheureusement, le sentiment d'un travail exécuté à la ''vas-vite'' est réel. Car si le sujet peut s'avérer à l'origine fort passionnant en mêlant faits-divers authentiques et événements créés de toute pièce pour la série, il s'avère par contre difficile de s'enflammer pour cette histoire fantastico-politique versant à intervalles réguliers dans la science-fiction dystopique moderne et dans laquelle on assiste au retour de l'actrice Sarah Paulson qui était absente de la saison précédente ainsi qu'à la présence de l'acteur Neal "Desperate Housewives" McDonough...

 

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