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mercredi 20 janvier 2021

Brain Code de Randy Daudlin (2008) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 



Alec est un petit génie de l'informatique. Aidé de la neurochirurgienne Lee et de l'expert en marketing Jason, il va tenter d'imposer sa nouvelle invention à un certain Linkletter, le PDG d'une grande entreprise opérant dans les télécommunications. Malheureusement, à cause de son tempérament de feu, Alec et ses deux amis sont renvoyés à leurs études. Dépités, l'un d'eux propose aux deux autres d'expérimenter eux-mêmes les effets d'un système permettant d'introduire dans le cerveau une puce devant à moyen terme, remplacer les téléphones mobiles. Si l'expérience semble donner de bons résultats, des effets secondaires se font très rapidement ressentir. Et si Lee et Jason semble affectés de manière désagréable par ce phénomène qui s'apparente à de la télépathie, Alec, lui, compte bien en profiter pour s'adonner à des ''loisirs'' plutôt dangereux...

L'hypothèse d'une telle invention n'est peut-être pas à prendre à la légère. Du moins c'est ce que semble penser le réalisateur de Brain Code Randy Daudlin, son deuxième long-métrage après le film d'horreur Bottom Feeder et son premier de science-fiction qui semble avoir connu plusieurs titres alternatifs (Glitch, Parasites). Un scénario intéressant pour une construction dramaturgique relativement simpliste puisque le réalisateur s'intéresse davantage aux conséquences névrotiques dont va souffrir l'un de ses personnages interprété par Matthew Edison qui se fond alors dans le costume d'un ersatz du Docteur Jekyll et de son sombre versant, un certain Monsieur Hyde. Le résultat se veut relativement léger, sans véritable élévation d'un script qui ne fait que répéter à l'envie, une succession de séquences lors desquelles le sang perle du nez de nos trois protagonistes alors qu'ils interceptent les pensées d'autres personnes...


Si la morale veut que deux d'entre eux réagiront en décidant de stopper net l'expérience (non pas que la dite morale joue véritablement sur leurs décisions mais ils souffrent de terribles maux de têtes), le troisième profitera tel l'Homme Invisible de ses nouvelles capacités pour manipuler son entourage parmi lequel, une serveuse de bar récalcitrante qu'il mettra de force dans son lit. Durant quelques instants, Randy Daudlin a l'air de se prendre pour le David Cronenberg de Scanners. Cependant, son statut de téléfilm vaut à Brain Code de n'être rien d'autre qu'un projet de petite envergure qui ne se regarde et se justifie que sur les bases du projet qu'il arbore. Outre Matthew Edison, Steve Byers incarne le personnage de Jason. Quant à Lee, elle est interprétée par l'actrice Kathleen Robertson, jolie canadienne surtout connue pour avoir joué le rôle de Clare Arnold dans la série culte Beverly Hills 90210 d'Aaron Spelling. Si dans le petit monde de la science-fiction Brain Code n'a pas fait de vagues, la fin laissait présager une séquelle qui visiblement a laissé froids les producteurs puisque depuis, pas de nouvelles au sujet d'un éventuel Brain Code 2...


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