Après une fin de
deuxième saison on ne peut plus ''hallucinogène'', nous
redécouvrons Norman Reedus et Melissa McBride dans les rôles de
Daryl Dixon et Carol Peletier. Toujours à la recherche d'un moyen de
rentrer chez eux aux États-Unis et après avoir traversé le tunnel
sous la Manche, les voici arrivés en Angleterre, laissant derrière
eux tous ceux qui ont participé aux deux précédentes saisons.
Maintenant que Daryl a rempli son objectif et tenu sa promesse en
envoyant le jeune Laurent Carrière (Louis Puech Scigliuz) de l'autre
côté de l'Atlantique, nos deux américains peuvent dorénavant se
concentrer sur leur principal objectif. Alors que leur passage en
France s'étala sur deux saisons, Carol et Daryl ne vont pas faire
long feu en Angleterre. Juste le temps de traverser une rue
réinvestie par Dame Nature lors de quelques séquences tournées
entre Londres et Sheffield. L'occasion de découvrir un nouveau
personnage en la personne de Julian Chamberlain, qui selon ses
propres propos serait le seul survivant du pays. Un personnage
incarné par l'acteur britannique Stephen Merchant dont la présence
à l'écran sera ici malheureusement de très courte durée. Un seul
épisode pour ce protagoniste et donc pour son interprète dont nos
deux héros font la rencontre alors qu'ils se trouvent dans une
situation particulièrement délicate. En effet, Carol et Daryl se
sont réfugiés dans un très luxueux appartement mais ont aussi et
surtout attiré une horde de zombies qui n'ont pas du tout l'air de
vouloir décamper. Munis d'une très vieille boite de hot-dog qu'ils
comptent consommer lors d'une occasion particulière, la question du
ravitaillement arrive très rapidement sur la table. Et c'est là
qu'intervient donc tel un Robin des Bois, dont les origines lui sont
d'ailleurs communes, Julian Chamberlain. Un personnage plutôt
attachant et en tout cas bienveillant qui en outre est possesseur
d'un petit bateau qui pourrait permettre à Carol et Daryl de rentrer
chez eux. Après des négociations qui s'avèrent quelque peu
difficiles (Carol prenant le pas sur un Daryl un peu trop abrupte),
Julian accepte finalement de les emmener jusqu'en Amérique. Bye bye
l'Angleterre et bienvenido en Espagne...
Car en effet, lors de
leur traversée sur l'océan, nos trois navigateurs amateurs vont
avoir droit à la sempiternelle tempête et vont se retrouver échoués
sur une île dont ils ignorent la situation géographique. Ce premier
épisode de la troisième saison se découpe donc en trois partie. La
première, en Angleterre, est relativement commune à ce que l'on a
vu jusque là durant les deux précédentes saisons du spin off. La
seconde se situant à bord du voilier est courte et pratiquement sans
intérêt en dehors de ce qu'implique la tempête sur le personnage
de Julian Chamberlain et sur la suite des événements. Quant à la
troisième, elle permet surtout d'entrevoir où se déroulera la
suite des aventures de Carol et Daryl. En Espagne et pour autant
qu'en témoignent les images, dans un décor plus ou moins désertique
où là encore nos deux américains auront probablement à faire avec
de méchants bonshommes armés jusqu'aux dents. On dirait même que
deux factions sont en présence. L'une ressemblance à une branche de
l'armée tandis que la seconde semble avoir opté pour un style
vestimentaire tribal ! Pour être tout à fait objectif, ce
premier épisode est mi-figue, mi-raisin. Le très court duel entre
Carol et un Julian zombifié est rapidement expédié, la blessure
qu'elle porte ensuite à l’omoplate à l'issue du naufrage semble
être un sujet ajouté au dernier moment et dont l'inutilité
n'intéressera au fond que les scénaristes, contraints sans doute de
remplir un cahier des charges tandis que la bande musicale, planante,
électronique mais aussi définitivement désuète n'implique
quasiment jamais la notion d'émotion lorsqu'il s'agit d'amener le
frisson lors des scènes de tension... Bref, il faudra sans doute
attendre le second épisode pour découvrir si cette troisième
saison a un quelconque intérêt... Pour cela, il va falloir
patienter encore quelques jours, jusqu'au 15 septembre prochain pour
être plus précis...
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