Aujourd'hui, je consacre
un article non pas à une série mais à un épisode en particulier.
Starsky's Lady (Amour,
Quand tu nous Tiens)
change un peu des éternelles courses-poursuites entre Starsky et
Hutch et les criminels qui minent la paix de Bay City, une citée
imaginaire proche de Los Angeles dans laquelle se déroule les
épisodes des quatre saisons que constitue la série culte Starsky
et Hutch.
Réalisé par l'acteur, producteur et réalisateur américain Georg
Stanford Brown, Starsky's Lady met
en avant le personnage de David Starsky, interprété comme à son
habitude par l'acteur et réalisateur Paul Michael Glaser, héros
d'un épisode particulièrement poignant. Bien qu'étant légèrement
en retrait, David Soul (qui interprète quant à lui l'ami et
collègue de travail Ken Hutchison, dit « Hutch »),
fait pourtant partie de l'aventure. Un soutien particulièrement
important dans cet épisode puisque Starsky va y être la victime
d'une vengeance orchestrée par un certain George Prudholm, père
d'un jeune trafiquant de drogue que l'inspecteur a fait enfermer il y
a quelques temps déjà. Un passage en taule qui a condamné le jeune
homme à une mort certaine puisqu'il y a été découvert assassiné
par l'un de ses co-détenus. Pour Prudholm, l'heure de la vengeance a
donc sonné et c'est Starsky qui va en faire les frais...
Du
moins son entourage très proche puisque très amoureux de la jolie
Sally (incarnée par l'actrice Angela McClelland), celle-ci va être
la victime d'un tir la visant volontairement lors du braquage bidon
d'une épicerie. Alors que le Capitaine Dobey (supérieur
hiérarchique de Starsky et Hutch interprété par l'imposant Bernie
Hamilton) tente vainement de convaincre Starsky de laisser d'autres policiers
se charger de l'enquête, Sally, elle, se réveille doucement de son
coma. Mais les nouvelles sont mauvaises. En effet, la jeune femme est
condamnée. Deux options s'offrent à elle. Soit elle reste allongée
sans bouger avec l'espoir de vivre durant plus ou moins un an. Soit elle
prend le risque de mourir en reprenant le cours de son existence
normale. Contre l'avis d'un David désemparé, la jeune femme choisi
de profiter des quelques moments qui lui restent à vivre en
compagnie de l'homme qu'elle aime. Pendant ce temps là, nos deux
flics mènent l'enquête afin de mettre la main sur Prudholm avant
qu'il ne commette d'autres assassinats...
Georg
Stanford Brown s'attarde donc davantage sur la relation
qu'entretiennent David Starsky et Sally plutôt que sur l'enquête
sur laquelle sont lancés nos deux fameux policiers. Une histoire
d'amour, une romance contrecarrée et filmée avec finesse et
sensibilité. Starsky's Lady est
effectivement un épisode poignant, jusque dans sa conclusion. Paul
Michael Glaser et David Soul y sont donc beaucoup moins « volatiles »
qu'à leur habitude. Ce qui n'empêche ni l'un ni l'autre de faire
usage de leur célèbre humour, histoire de désamorcer le climat
particulièrement pesant de cet excellent épisode. L'actrice Angela
McClelland y est émouvante, et certaines séquences sont
relativement touchantes. A titre d'exemple, celle durant laquelle
David quitte la chambre d’hôpital de Sally tout en gardant son
sang-froid et sa contenance devant la terrible nouvelle qu'il vient
d'apprendre, celle qui voit Sally mourir auprès de laquelle on
retrouve un David effondré, ou encore cette dernière scène qui
montre Hutch bouleversé par le cadeau qu'a préparé la jeune
femme avant de mourir et qu'il découvre en compagnie de son ami de toujours...
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