Le cinéaste espagnol
Ignacio Cerda plus connu sous nos horizons sous le nom de Nacho Cerdà
a débuté sa carrière de cinéaste en tant que réalisateur de
courts-métrages. Trois, en fait, et réunis dans la bien nommée
Trilogie de la Mort. Entre 1990 et 1998 le cinéaste tourne donc
trois œuvres au cœur desquelles la mort rôde. La première situe
son intrigue dans une salle de classe où l'un de ses élèves
s'endort avant de se réveiller et de constater qu'autour de lui,
absolument tout s'est figé dans l'immobilisme le plus complet. De
l'horloge murale jusqu'à ses camarades, et même en dehors de la
salle, le temps semble s'être arrêté.
Intrigué, le jeune
garçon se lève de sa chaise et parcourt la classe. Il jette un bref
coup d'oeil dehors, puis se retourne vers le tableau noir et y
constate la présence d'une pyramide au sommet de laquelle trône un
œil. Un dessin représenté sur un billet de banque qu'il examinait
justement avant de s'être endormi. Il se remémore alors les moments
les plus importants de son existence lorsqu'à nouveau, il pointe son
regard vers les autres élèves de la classe, constatant qu'au sol,
le professeur est cette fois-ci en train de pratiquer un massage
cardiaque sur un élève qui n'est autre que lui-même. Il est alors
invité par un ange à la rejoindre hors de la salle...
Nacho Cerdà aborde le
thème de la mort, et surtout de l'expérience de la décorporation,
agrémentant Awakening de la symbolique de L’œil de
la Providence (ou œil omniscient) représenté par cette pyramide
dessinée sur le tableau noir et montré sous forme de flashs
hallucinatoires.
Réalisé sous son
véritable nom, Awakening est en fait l'oeuvre du
cinéaste mais aussi d'Ethan Jacobson et Francisco Stohr, les deux
premiers ayant pris soin d'en écrire le scénario. L’envoûtante
musique est signée Alia Malley. La photographie et le montage sont
quant à eux l’œuvre du cinéaste lui-même.
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